Des perturbateurs ont braqué des lasers vers des aéronefs près de Saskatoon deux fois en l'espace de quelques jours. La forte lumière projetée peut éblouir un pilote, le forçant à fermer les yeux pour une longue période, ce qui peut mettre sa vie en danger. Jeudi dernier un hélicoptère du service ambulancier aérien STARS a été visé. Dimanche soir, c'est le pilote d'un avion de l'unité de soutien de la Police de Saskatoon qui s'est retrouvé dans la trajectoire lumineuse d'un pointeur laser. Le pilote, le sergent Wade Bourassa, n'a pas été blessé et a pu poser son appareil en sécurité. Le sergent veut sensibiliser les gens aux dangers des petits appareils, qui à première vue semblent inoffensifs, et qui sont faciles à acheter. « Ça a l'air d'un stylo, » dit-il. « C'est facile, vous n'avez qu'à appuyer sur le bouton. Et ils se trouvent partout. » En plus des dangers immédiats pour le pilote, les laser plus puissant peuvent aussi causer des dommages permanents à la rétine de l'oeil. Ce type d'incident est à la hausse, selon le sergent Bourassa, mais il ne croit pas qu'il y a lieu de s'inquiéter, parce que les pilotes sont formés en ce sens. Il reconnaît par ailleurs que les malfaiteurs sont difficiles à cerner. Sur une vingtaine d'incidents par année en moyenne à Saskatoon, il estime qu'il n'y a qu'une arrestation ou deux. Au Canada l'amende maximale pour les fautifs est de 100 000 $ avec une peine d'emprisonnement qui peut aller jusqu'à 5 ans. Les hooligans ont aussi cassé des vitres et endommagé des voitures près de la gare de Pratteln. Les policiers ont été attaqués à coups de pierres et de pétards. Un pointeur laser 10000mw a aussi été utilisé pour aveugler les forces de l'ordre. La police a riposté avec des tirs de balles en caoutchouc. En 2014, les douaniers lillois ont retiré du circuit plus de 75 000 jouets non conformes et parfois dangereux, avant leur mise sur le marché (sur 131 000 contrôlés). Même sanction pour 80 pointeurs laser, 135 machines à tatouer, 1 200 bijoux, et de nombreux médicaments, principalement des produits favorisant l’érection, très demandés, eux, sur le « marché noir ».